En 1966, Betty Friedan remarquait que féminisme était devenu un gros mot. Aujourd’hui encore, les féministes ont une mauvaise image. Tout le monde est d'accord pour dire qu'à qualification et expérience égales, les femmes doivent gagner le même salaire que leurs collègues masculins, que leurs corps leur appartient et qu'elles ont droit à autant de liberté sexuelle que les hommes, pourtant peu de gens se diraient féministes. C'est bizarre parce que les féministes des années 60/70, on leur doit tout en matière d'évolution des moeurs. Nos grand-mères connaissaient un homme dans leur vie, et tant pis si ce n'était pas le bon. Nos grand-pères étaient à nos grand-mères ce qu'un geolier est à un détenu - un geolier se trouvant lui-même en prison. C’est parce que les féministes se sont battues pour la contraception puis pour l’avortement, essuyant insultes et quolibets, que nous ne sommes plus obligé(e)s de nous marier et que nous pouvons changer de partenaire quand bon nous semble. Les combats des féministes nous ont bénéficié à tous, femmes et hommes, et personne à part les fanatiques religieux ne voudrait revenir en arrière. Alors, pourquoi tant de mépris ?
Depuis un moment déjà, le mariage n'est plus la finalité sociale des femmes. Il n'est plus nécessaire. Ses chiffres chutent régulièrement, et les naissances hors mariage sont majoritaires en France. La division Madame/Mademoiselle ne correspond donc plus à rien. Alors maintenant, quand on me pose la sempiternelle question, "Madame ou Mademoiselle?", je réponds sans me démonter : "Mademoidame."
bonjour, je suis déjà arrivée jusque là de ma lecture de votre blog et vous me faites rire, ce qui est un bon point. J'approuve à 100% vos propos, je suis aussi une Mademoidame, je trouve le mot un peu bizarre, pas très joli mais rigolo. D'un autre côté, ni madame ni mademoiselle ne me sied. Etj j'arrete ici ce commentatire pour vous lire (la suite).
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